Description
« White » représente la première incursion de Bret Easton Ellis dans le domaine de la non-fiction, mais il se révèle être une œuvre qui semble tout dire tout en n’exprimant presque rien. On pourrait le décrire en utilisant une formule à la manière d’Andy Warhol, qui condense les contradictions du livre tout en camouflant ses intentions. Ce livre partage une ironie similaire à « Moins que zéro », la froideur d' »American Psycho », la menace de « Glamorama », la complexité de « Lunar Park » et l’implacabilité de « Suite(s) impériale(s) ». Contrairement aux stéréotypes communs, Bret Easton Ellis reste plus énigmatique que jamais, offrant une analyse mordante des États-Unis, à la fois ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire mais difficile à décrypter, et, surtout, ne devant pas être pris trop au sérieux.
« White » semble traiter de tout en apparence, mais il peut être interprété à travers le prisme du destin singulier d' »American Psycho ». Ce roman d’horreur de 1991 a été transformé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis avait autrefois déclaré « Patrick Bateman, c’est moi », mais il a abandonné cette affirmation. L’idée sous-jacente est : et si Patrick Bateman était devenu président ?
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