Description
En 1957, la philosophe britannique Elizabeth Anscombe a contesté vigoureusement les théories mentalistes qui localisent l’intention d’une action dans un événement antécédent se déroulant dans l’esprit de l’agent. Pour elle, il est difficile de distinguer clairement l’intention d’un simple désir. S’agit-il simplement d’une caractéristique supplémentaire de nos actions ? Cette intentionnalité pourrait-elle alors rendre pardonnable toute action réalisée avec de « bonnes intentions » ? Après la Seconde Guerre mondiale, de tels arguments semblent faibles et insuffisants du point de vue moral.
Dans son ouvrage « L’intention », Elizabeth Anscombe cherche à apporter une clarification essentielle sur la structure logique des actions intentionnelles. Son approche analytique s’inscrit dans la lignée des travaux de Wittgenstein, son professeur et ultérieurement son exécutrice testamentaire. La clarification conceptuelle proposée dans « L’intention » s’inscrit dans un projet plus vaste présent tout au long de l’œuvre d’Anscombe : édifier une philosophie solide de la psychologie afin de soutenir une philosophie rigoureuse de l’action.
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