Description
Dans « Les Enfants des rues étroites », les enfants de la rue, déjà présents dans « Messaouda, » sont au cœur de ce second roman de Serhane. Après l’indépendance, les maux du Maroc s’intensifient, avec le chômage, la répression policière, et la corruption. Deux amis, le narrateur et Rahou, décident de s’exiler : l’un part en France, l’autre avec sa mère répudiée. Lorsque le narrateur revient plus tard à Azrou, il constate que la ville est inchangée, un reflet d’une société ayant perdu sa dignité. Le livre représente un réquisitoire vigoureux contre la corruption, explore les transformations des valeurs, et sert de critique sociale. C’est aussi l’histoire d’une amitié qui résiste à la faute et transcende le pardon.
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